Cette école est le fruit des efforts conjoints de parents et d’enseignants pour créer cette école de toute pièce, de la recherche des locaux à la rénovation, jusqu’à l’aménagement du jardin.
En 1988,
une dizaine de parents de diverses nationalités se sont lancés dans la création d’une petite école maternelle, accompagnés de deux enseignantes, l’une française et l’autre anglophone. À l’époque, les familles n’avaient besoin que d’une scolarisation en maternelle. Pour répondre à ce besoin, une école voit le jour à l’automne 1989, dans le quartier Gairedhara, à Katmandou, sous le nom de « Badaboum » (comme les jeux de cubes qui s’écroulent).
Cette école est le fruit des efforts fournis par les parents et les enseignants pour louer le lieu, l’équiper, le peindre, aménager le jardin, etc.
Les langues de communication avec les enfants étaient le français, l’anglais et le népalais.
Ram, notre actuel assistant en maternelle, s’est joint à l’équipe en cours de route !
À un certain moment, l’école a dû évoluer. Les enfants grandissaient et arrivaient à l’âge d’entrer en CP, tandis que de nouvelles familles souhaitaient inscrire leurs enfants à Badaboum dès le primaire.
C’est à ce moment-là que l’Assemblée de Parents a confié à deux d’entre eux une tâche qui allait changer le destin de notre école : solliciter le soutien de l’Éducation Nationale française pour pouvoir offrir un enseignement officiel conforme aux programmes français.
Ainsi, Badaboum reçu l’approbation des autorités françaises pour créer une petite école française au Népal, bien qu’elle ait dû changer de nom.
À l’époque, une quinzaine de parents concernés avaient identifié l’emplacement idéal, que nous occupons encore aujourd’hui, et l’avaient équipé du matériel pédagogique nécessaire.
C’est ainsi qu’en septembre 1990, la première directrice et enseignante, Isabelle Marlinge, est arrivée de France pour marquer la rentrée scolaire.
La gestion de l’école était désormais assurée par la directrice en collaboration avec l’Assemblée de Parents. Cette dernière souhaitait conserver l’usage des trois langues d’origine (français, anglais, népalais) tout au long de la scolarité des enfants, compte tenu des origines très diverses des familles.
Avec seulement une vingtaine d’élèves répartis entre la maternelle et l’école primaire, l’École Française Internationale de Katmandou, également connue sous le nom de l’EFIK, ouvrait ses portes à de nouvelles opportunités et expériences.
Plus de trente ans plus tard, notre école continue de se développer, cherchant toujours de nouvelles opportunités dans l’intérêt de nos enfants et en réponse au contexte qui l’entoure.